jeudi 11 août 2016

Nobuaki Kanazawa et J-ta Yamada - King's Game Origin


 Auteur : Nobuaki Kanazawa
Dessinateur : J-ta Yamada
Editeur : Ki-oon
Collection : Twelve
Tomes : 6


4 août 1977, village de Yonaki. Dans ce petit hameau de montagne coupé du reste du monde, un adolescent reçoit une enveloppe noire. À l'intérieur, une invitation à un mystérieux " jeu du Roi " accompagnée d'un premier défi macabre : tous les habitants du village de Yonaki âgés de 10 à 20 ans devront toucher un cadavre humain avant la fin de la journée sous pleine d'être punis par le Roi... Pour les 32 villageois, c'est le début d'une partie d'échec mortelle contre un ennemi invisible et tout-puissant !



King's Game m'avait intrigué, le début était prometteur mais le traitement m'avait finalement déçu. J'ai également donné sa chance à King's Game Extreme que j'ai détesté du début à la fin.
Malgré cela, j'ai tenté la lecture de King's Game Origin et ce fut plutôt une agréable surprise. Ce n'est pas un manga que je conseillerais plus que cela mais il relève nettement le niveau des deux précédentes sagas.
Cette fois-ci, on remonte aux origines-mêmes du fameux jeu du roi. Contrairement aux deux précédentes versions du jeu, les adultes sont également concernés par le jeu et j'ai trouvé cela intéressant. On y retrouve également la présence de la police, ce qui apporte un petit plus qui manquait aux précédents King's Game.
Je me suis un peu plus attachée aux personnages que ceux des précédentes versions.

Je ne peux pas en dire plus car je ne voudrais pas vous en révéler trop.
En bref, sachez que cette version de King's Game est nettement supérieure aux précédentes, même si ce n'est pas une révolution non plus. Des révélations nous sont apportées qui font lumière sur des aspects de King's Game et King's Game Extreme.

Seth Grahame Smith et Jane Austen - Orgueil et préjugés et zombies


 Auteurs Jane Austen et Seth Grahame-Smith
Editeur Flammarion
Parution : 7 novembre 2009
Pages : 317
EAN-13 : 978-2081229495



Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l'arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine : enfin, des coeurs à prendre, et des bras supplémentaires pour repousser les zombies qui prolifèrent dans la région ! Mais le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d'Elizabeth, et son ardeur au combat ? Les innommables auront-ils raison de l'entraînement des demoiselles Bennet ? Les soeurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses sentiments à Jane ? Surtout, le chef-d'oeuvre de Jane Austen peut-il survivre à une attaque de morts-vivants ?



J'étais très intriguée par ce roman. J'ai adoré Orgueil et préjugés de Jane Austen et je me demandais ce que les zombies allaient apporter au récit. Je m'attendais à quelque chose de très original... et j'ai été un peu déçue. Je crois que je m'étais attendue à plus.
J'ai pris du plaisir dans cette lecture car relire l'oeuvre d'origine était plaisante. Toutefois, j'aurais voulu redécouvrir l'oeuvre d'un point de vue différent. Au final, je n'ai pas trouvé que les zombies apportaient quelque chose en plus.
Dans cette version, Elizabeth m'a agacée et m'a paru hautaine, ce que je n'avais absolument pas ressenti dans l'oeuvre originale.
En revanche, j'ai beaucoup aimé le traitement de l'histoire de Charlotte. J'avais vraiment envie de connaître la suite la concernant.

J'ai du mal à donner un avis concret sur ce roman. La lecture a été parfois laborieuse alors que ce n'était pas du tout le cas avec l'oeuvre de Jane Austen.
Je pense que je m'attendais à beaucoup plus et ce roman n'a pas répondu à mes attentes. Du coup, mon ressenti est très mitigé. Je n'ai ni adoré, ni détesté ma lecture. En bref, ce n'est pas un roman qui m'a marqué.

mardi 2 août 2016

Mathias Malzieu - Le plus petit baiser jamais recensé


 Auteur Mathias Malzieu
Editeur Flammarion
Parution : 15 mars 2013
Pages : 158
EAN-13 : 978-2081294141



L'histoire d'amour entre une fille qui disparaît quand on l'embrasse et un inventeur dépressif. Alors qu'ils échangent le plus petit baiser jamais recensé, elle se volatilise. Aidé d'un détective à la retraite et d'un perroquet hors du commun, l'inventeur part à sa recherche.



Entre Mathias Malzieu et moi, c'est une longue, trèèèèèèèèèès longue histoire d'amour livresque. Le premier roman que j'ai lu de cet auteur est La Mécanique du Coeur que j'ai beaucoup aimé. Néanmoins, pour des raisons très personnelles, c'est Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi qui a eu le plus d'écho chez moi. Comme le dirait la booktubeuse et blogueuse Margaud Liseuse, il s'agit d'un de mes "livres lumières". C'est donc tout naturellement que j'ai acquis et lu Le plus petit baiser jamais recensé.

Un des aspects que j'ai beaucoup aimé dans ce roman est les références aux précédentes oeuvres. En effet, on y fait allusion au coeur de La Mécanique du Coeur ou encore au géant présent dans Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi. Cela se retranscrit à travers des petits détails mais cela m'a fait sourire.

On y retrouve l'univers de Mathias Malzieu, qui comme à son habitude fait preuve d'une grande poésie. L'auteur a réussi à m'emmener dans son univers et à me faire rêver avec cette fille invisible, ce perroquet plus que particulier ou encore les inventions plus originales les unes que les autres de notre héros.

Toutefois, il y a deux petites choses que j'ai moins aimé dans cette histoire. La première est le retour de l'ex-petite amie. A partir de ce moment, le récit m'a semblé comme ralenti.
Ensuite, il s'agit de la révélation finale. Depuis les premières pages, je m'attendais à cette fin et cela m'a un peu déçue de ne pas avoir une fin qui me prend par surprise.

Malgré cela, j'ai pris beaucoup de plaisir dans ma lecture. Ce roman n'est pas au même niveau que Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi (ce qui serait très dur) mais c'est toujours une sensation agréable de se plonger dans un roman de Mathias Malzieu. Il fait partie de ces auteurs dont j'ai totalement confiance en leur talent. Je sais que, même si tout ne m'envoûtera pas forcément, c'est une valeur sûre.